Communiqué Mouvement du 20 mai
Sur les réseaux sociaux, circule un appel à mobilisation des taxis pour un mouvement de protestation prévu le 20 mai
2021.
Ce mouvement de mécontentement fait suite à la non parution du décret d’application de l’article 2 de la loi dite
« GRANDGUILLAUME » obligeant les centrales de réservation à vérifier le contrôle des dispositions législatives et
réglementaires de leurs sous-traitants et les transmettre sur demande à l’autorité administrative.
S’il est vrai que depuis 2016, nous n’avons de cesse de demander l’application de cette mesure, le gouvernement par un
document signé en date du 10 mai, s’engage à publier ce décret dans le courant du 2ème trimestre. C’est un élément
important à prendre en compte aujourd’hui.
C’est une étape indispensable et nous devrons veiller à l’application pleine et entière de cette mesure.
Si nous sommes conscients que sans ces prémices de mobilisation, le gouvernement aurait sans doute continué à être
sourd à nos demandes et peu enclin à faire appliquer le texte pourtant voté, il n’en demeure pas moins que nous devons
d’être attentifs aux conséquences d’une mobilisation sur ce sujet.
Bon nombre d’entreprises de taxis ont été fragilisées par cette crise sans précédent et certaines ont plus que besoin de
reprendre l’activité au plus vite.
Le 19 mai va être une étape importante dans la levée des contraintes pour la plupart des entreprises et commerces de
notre pays. Les taxis ont leur rôle à jouer dans cette reprise tant espérée.
A cette date la population française va retrouver une part importante de ses libertés de consommer, de circuler, bref de
REVIVRE tout simplement ; devons-nous prendre dès le lendemain la responsabilité d’entraver de nouveau cette
liberté retrouvée ?
Il serait fort dommageable pour notre image auprès de l’opinion publique que les taxis soient associés à une nouvelle
entrave aux libertés fraichement récupérées en générant des blocages.
Nul doute que nos détracteurs se serviront largement de cela avec l’appui des médias dont nous connaissons tous le parti
pris évident.
Bien que nous comprenions la colère qui anime certains, il faut aussi réfléchir aux conséquences d’un tel mouvement pour
l’image de notre profession. Il en va de notre crédibilité.